290 watts dans le col du Coq

Il est idéal pour un test de puissance sur 1 heure, car il ne comporte quasiment aucun replat. A l'entame, je dois me freiner pour ne pas dépasser les 310 watts. Mon plan est de partir aux alentours de 290-295 watts et d'accélérer ensuite à 295-305 watts. Mais il ne se réalise pas comme prévu. Il s'avère assez rapidement que le
corps ne tiendra pas un effort très long à ce rythme. A mi-parcours, je suis à 296 watts. Mais le pain blanc a été dévoré. Le pain noir est pour la partie la plus délicate à négocier avec les derniers kilomètres alternant entre 9 et 10%. La pédalée devient désordonnée. Il y'a longtemps que la fréquence cardiaque est au dessus de 90% et ne grimpe plus. Si on trace la puissance moyenne au cours du temps (avec un lissage de 2 minutes), on voit clairement la tendance: tout se passe comme si la machine perdait de la vapeur au fil des minutes... Cette fuite de watts au cours du temps ne résulte pas d'un départ trop rapide mais à mon sens de plusieurs hypothèses:
-Sur-estimation de ma FTP (avec la formule 0.93*CP20) bien que l'an passé je sois déjà passé de 0.95*CP20 (usuellement conseillé par les techniciens de l'entrainement avec la puissance) à 0.93*CP20 par dichotomie en alternant montées sur 20 et 60 minutes.
-Jour sans ou fatigue latente (refroidissement le lendemain même de cette sortie): le rendement relevé (23.5%) n'est pas terrible alors que la température extérieure très fraiche était favorable à un meilleur rendement et donc à un niveau de puissance plus élevé que la moyenne
-Absence de séances structurées au seuil (L4) depuis plusieurs semaines (type 4*15', 3*20' ou 2*30') au profit de séances L5 et L6 en prévision d'une course, ce qui a peut être émoussé mon endurance sur ce type d'effort. C'est juste la première montée d'un col de plus de 10 kilomètres que je fais à fond cette année.
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