samedi, septembre 28, 2013

Rouler vite

Thanks Colin.

mardi, novembre 08, 2011

Long? Pourquoi faire?

Le plus long entrainement fut de 4h30 cette année et pourtant, les deux seules courses au delà de 5 heures n'ont aucunement pâti de ce fait. Gestion du CTL et spécificité sont bien les deux clés.

vendredi, juillet 01, 2011

Scénario différent

Données issues de cette station météo

Un des éléments de l'histoire diffèrera cette année. Ce n'est pas le seul.

vendredi, juillet 02, 2010

Chaleur attendue

Données issues de cette station météo

Tout indique que les trois bidons ne seront pas de trop, comme l'an passé.

Permutation au passage du col du Glandon en 2009

dimanche, mai 09, 2010

Trois podiums

Dont deux victoires, survenues lors de courses en circuit, visées tout spécialement en ce début 2010. Les points rouges sont les puissances normalisées sur 1h45, durée minimale de ces épreuves.

Les autres puissances caractéristiques de la performance semblent peut être stagner (aucun test formel pour confirmer cette impression) en cette première partie d'année, mais celle ci, qui fut travaillée et mesurée, révélatrice de la capacité anaérobie, continue de progresser.

Ma photo préférée de ce printemps (merci au photographe de l'UC Pontcharra)

mardi, janvier 05, 2010

230ème

Et dernier message. Ce journal, ouvert il y'a plus de trois ans, va se refermer pour diverses raisons, principalement par manque de temps. Je tenais à remercier très sincèrement tous ceux qui, par leurs commentaires, m'auront encouragé à poursuivre le plus longtemps possible cette rédaction. Roule et tu sauras...

mercredi, novembre 11, 2009

L'adversaire

Il est toujours là. Nos routes se coupent quelque part dans la solitude de la Chartreuse ou en quelque lacet de Belledonne lors d'entrainements furtifs éclairés par la lumière déliquescente d'une fin de journée. Lui me connait à peine, en tout cas lorsque nous nous croisons, il ne me remarque pas. Parfois, je le devine derrière, me suivant comme une ombre ou au contraire accélèrant et me dépassant, sans un mot. S'il connait peu de choses sur moi, en l'observant avec attention, je sais désormais presque tout de lui. Ses forces, ses faiblesses, ses temps d'entrainement. Au fil du temps, une relation ambigüe s'est ainsi nouée, teintée d'une sourde rivalité. Et lorsqu'il subit la fatigue ou l'échec, il m'arrive de ressentir une joie mauvaise, empreinte de retenue toutefois, car chaque jour qui passe me rapproche potentiellement du même désagrément qui force à l'humilité. Mais en parallèle, j'admire ses périodes de motivation, la ferme volonté de certains de ses entrainements, que je n'ai parfois pas ou plus le courage de réaliser. Jusqu'à présent, il était le moins fort, mais progresse d'année en année, réduisant peu à peu l'écart qui nous sépare. Il est devenu mon adversaire préféré et chaque occasion de pouvoir le battre, lui plus qu'un autre, me procure un plaisir particulier, mettant à nu l'un des ressorts les plus intimes de mon attrait pour le vélo.
Le lecteur l'aura peut être deviné, cet adversaire est une vue de l'esprit, rien d'autre que l'auteur de ses lignes, plus jeune d'un an. Ces derniers mois, j'ai longtemps pensé qu'il me dépasserait pour la première fois, mais des signes, des indices, glanés ici ou là tout au long de la saison, au détour d'une sensation ou d'un relevé chronométrique, révèlent que ce n'est pas encore le cas. Par simple respect envers cet adversaire, mon adversaire, mais aussi par le seul goût du dépassement, je roule en permanence avec le secret espoir que cette échéance soit la plus lointaine possible... Tout en sachant, qu'un jour, il deviendra le plus fort. Définitivement.

Ses meilleurs temps sur quelques montées
Les miens

dimanche, novembre 01, 2009

Puissances dans le col du Coq

Dernière montée du col du Coq cette année, effectuée à un rythme assez soutenu, j'essaie de comprendre pourquoi mes puissances développées moyennes sont 4 à 5% inférieures à celles que je suis capable de produire sur une durée de 50-55 minutes. Au regard des deux dernières saisons (où ma FTP a pu s'établir le plus souvent dans une fourchette de 305 à 315W), je n'ai jamais réussi à dépasser la valeur de 295 dans le col du Coq (avec au mieux 292W et 291W par deux fois) alors que sur le col de Porte pourtant moins pentu, la barre des 300 fut franchie lors de trois reprises à l'entrainement (308W, 306W, 304W). Quel est donc ce petit mystère... Est ce le fait que contrairement à son voisin au dessus de Grenoble, le col du Coq n'a pas de vrai replat qui permette de récupérer? Ou bien est ce dû à la localisation des parties les plus difficiles qui sont au début et à la fin, périodes déterminantes dans la réalisation d'un effort bien géré? Je soupçonne aussi une pente qui, bien que toujours soutenue, varierait insensiblement ce qui ne permettrait pas complètement de rouler à une intensité constante et ainsi trouver son rythme... Ou tout simplement que mes jambes ne le connaissent finalement pas aussi bien que nécessaire, alors qu'adolescent je le grimpai une dizaine de fois par an.

jeudi, octobre 22, 2009

Dernières grimpées

Les ultimes épreuves disputées (Collet d'Allevard 11ème/93, Murier 9ème/97) permettent d'ajouter deux nouveaux points (40mn23@329W et 25mn34@336W) sur le profil de puissance moyenne ci dessous. Ce graphique (les barres d'erreur ajoutées visualisent l'écart à la puissance normalisée) regroupe l'ensemble des grimpées courues depuis début septembre et celles de l'année précédente. On relève que sur les 9 disputées en 2009, 5 ont permis de tirer ce profil vers le haut et cela traduit bien un progrès (~5W, avec une FTP entre 315 et 320W) en cette fin de saison sur les puissances développées sur des durées comprises de 5 à 45 minutes. Un CP5 effectué à 401W ce jour confirme ce gain de (+6W par rapport à avril 2009, +14W par rapport à juin 2008).

dimanche, octobre 11, 2009

17mn24@355 watts vers St Julien de Ratz

En 2007, à la lecture du classement obtenu lors de cette grimpée contre la montre, je me rappelle d'une déception en comparaison de la souffrance infligée et mettais juré de ne pas revenir de sitôt. En effet, contrairement à un effort prolongé de plusieurs dizaines de minutes, où le mental ne peut imposer sa volonté indéfiniment si le corps implore trop tôt, il est toujours possible sur des efforts plus courts de le persuader de tenir jusqu'au bout. Pour cela, outre le très classique compte à rebours, souvent utilisé pendant les fractionnés "Encore 30 secondes, 29, 28, 27...", en course utiliser l'injonction culpabilisatrice "Après toutes ces heures d'entrainement, tu vas lâcher maintenant ?" ou toute tout autre phrase incantatoire pour détourner l'attention quelques instants, comme le très décalé "La souffrance n'est qu'une pellicule sur ton épaule. Époussette là".

L'envie est pourtant revenue, 2 ans plus tard, après avoir étudié les spécificités de cette épreuve: courte (moins de 20 minutes), rapide (moyenne au delà des 22 km/h avec de longs passages à plus de 30 km/h), ventée et en creusant une idée déjà évoquée à l'époque.



Chronologie d'un pari
Mardi après midi, achat d'un prolongateur de guidon pour triathlète (vraiment premier prix, 18 euros...) et le soir, test du prolongateur et détermination d'un CdA à 0.306 pour 0.340 avec une position mains sur les manettes du guidon (position habituelle en course lors des grimpées).

Mercredi après midi, 3 reconnaissances de la montée avec autant de stratégies différentes:
-1ème montée (18mn49@319W) en utilisant exclusivement le prolongateur (position B)
-3ème montée (19mn13@315W) en position abaissée avec mains sur les manettes (position A)
-2ème montée (18mn50@319W) avec la position B sur les parties rapides (soit les segments 2,3,5 dont le début est matérialisé par un drapeau vert sur la carte ci dessus) et la position A sur les parties lentes (début indiqué par un drapeau rouge)

Jeudi, doutes sur le bienfondé du prolongateur. Lors des tests, j'ai roulé aussi vite qu'en 2007 (18mn52@335W) pour moins de puissance certes mais le jour J, serais je capable de tenir l'objectif (~350W) et ne pas être gêné par la position triathlète même peu accentuée? Vendredi soir, je donne un coup de scie au prolongateur pour lui enlever encore deux bouts de métal inutiles de 10 cm, réduisant ainsi le CdA d'environ 0.004m2.

Samedi après midi, lors du dernier échauffement intense, il apparait, coup de chance, que le vent contrairement à la semaine, où il soufflait du sud (thermiques sur le grand Ratz), vient cette fois ci du nord (léger, ~5km/h), ce qui est très favorable car il est ainsi de face dans toutes les parties rapides. 15h03, départ avec une première minute à 425 watts, puis de suite l'utilisation de la position B pendant 5mn@29km/h (342W), jusqu'au virage à droite, la relance et toujours la même position jusqu'au début de la partie la plus pentue. Je repasse alors en position A afin d'être plus relevé et mieux respirer dans cette partie. La pente augmente peu à peu, la vitesse décroit (23 km/h, 22, puis 21) et sur un braquet de 34*16 (34*19 à l'entrainement), l'objectif est de garder le plus longtemps possible une vitesse au dessus de 20 km/h car c'est ici dans la partie la plus lente où l'on peut gagner du temps, il ne faut pas craquer et conserver l'allure. Quelques replats puis les gorges, encore 2 efforts à bloc d'1mn15. Dans le deuxième, visible sur la courbe de puissance en jaune (fin du segment 4), je commence à fléchir après 13mn@115% FTP. Néanmoins, le concurrent précédant est rattrapé au moment du replat où je reprends la position B. Impossible alors de doubler cet adversaire, nous roulons côte à côte sur plusieurs centaines de mètres. Le final se raidit, le but est de garder un bon braquet et une cadence constante. Les reins tirent, j'ajoute 2 dents pour finir en vélocité ce qui m'a semblé lors du repérage, la manière la plus efficace de produire de la puissance dans la dernière rampe (1mn23@392W). Deux ans après, la même souffrance, mais immédiatement effacée par l'impression d'avoir réussi un très bon temps une fois la ligne franchie. Le résultat tombe un peu plus tard et confirme, 7ème/61 et premier de ma catégorie par défaut, car le meilleur était absent.


Comparaison 2007-2009 des braquets utilisés

L'étude à postériori du braquet utilisé (en supposant avoir gardé le plateau de 34 tout le long, ce qui n'est pas le cas, d'où les valeurs non entières entre le kilomètre 0.5 et 3 puis entre le 6 et 7, révélant l'utilisation du plateau de 50), il s'avère que le passage de la première partie la plus pentue du segment 4 (kilomètre 3 à 4) s'est fait avec le 34*16 cette année au lieu du 34*17 en 2007 (il semblerait que la cassette n'avait pas le 16 dents alors, d'où le tâtonnement visible après le kilomètre 3 à la recherche du meilleur braquet entre le 15 et le 17), et que le graphique trahit le fléchissement juste avant le replat final, avec un passage au 34*17. Lapalissade peut être, mais rouler plus vite n'est finalement que l'utilisation, en gardant sa cadence optimale de pédalage, d'un braquet plus important qu'il faut pouvoir conserver sur la même distance.

Quel gain?
Quid effectivement de l'apport du prolongateur? En divisant les 7100 mètres de l'épreuve en 5 segments où la vitesse est à peu près constante, il est possible de calculer avec l'équation du mouvement, le gain en temps sur chacune des portions, en se basant sur un certain nombre d'hypothèses (Crr 0.004, CdA mesurés précédemment, vent de 5 km/h venant du nord, dénivelée de 355 mètres). D'après les résultats, il s'avère que d'une part que la puissance mesurée par le PowerTap est correcte et d'autre part que contrairement à ce que je le croyais, le vent était assez faible (moins de 5km/h). La réduction de CdA (mesurée à 0.035 avec peut être une marge d'erreur de 0.01) n'aurait fait gagné que 10 secondes (+/-3 secondes en tenant compte de la marge d'erreur) et le surplus de poids du prolongateur (~400g) a fait perdre 3 secondes, soit un gain net de 7 secondes (+/-3s)... A puissance constante, le surplus de vitesse dans les segments 2 et 3 a été de 0.5 km/h. L'utilisation du prolongateur sur une durée aussi courte (quelques minutes) n'a également pas grevé la puissance développée comme on peut le voir sur les segments 2 et 3 en comparant les valeurs 2007 et 2009:

Comparaison 2007-2009 des puissances développées

Le gain de 1m22s entre les résultats 2007 et 2009 se décomposerait de la manière suivante (et avec une marge d'erreur de quelques secondes):
-7 secondes grâce à l'utilisation du prolongateur
-12 secondes grâce à un allègement du poids total d'environ 1600 grammes
-63 secondes grâce à une progression de 20W sur la puissance moyenne développée et/ou une meilleure gestion des allures sur les différents segments et/ou un vent différent

Si ces calculs avaient été faits avant l'épreuve, le pari du prolongateur aurait peut être été abandonné. Néanmoins, ces 7 secondes représentent l'équivalent, en temps, du poids d'un grand bidon plein. Quel coureur aurait osé le laisser sur son cadre avant de partir?