Tests ou pas ?
C'était la semaine de mes tests habituels depuis plus de 2 ans. Les valeurs sont en progression par rapport à décembre (+6W pour PMA, +8W pour CP20). L'introduction plus rapide que l'an passé d'intensité dans certaines séances semble payante. Le point positif est le delta de 15 watts entre 2008 et 2007 sur ma puissance maximale sur 20 minute (CP20). Pour la PMA, l'écart 2008-2007 n'est pas aussi important, ce n'est pas inquiétant, la progression étant de mise et les séances L5 du mois de février devraient permettre de revenir à mon plus haut de 2007. A ce sujet, deux écoles s'affrontent sur l'ordonnancement dans l'année des séances L4 et L5. Certains affirment qu'il faut travailler en premier la PMA puis la puissance au seuil (L5 puis L4), d'autres suggèrent de continuer à travailler FTP (SST puis L4) jusqu'à ce que celle ci plafonne (ce qui peut être un signe alors que la PMA est limitante et des séances L5 s'imposent). Je n'ai pas d'avis tranché sur la question mais je suis, pour le moment, la 1ère approche.
Pertinence des tests
Parmi les autres interrogations actuelles, l'une concerne l'intérêt ou non de se tester régulièrement. Plusieurs moyens existent pour évaluer la puissance FTP qui est fondamentale pour cibler les différentes zones d'entrainement et estimer correctement la charge de travail. L'une d'entre elles est la puissance moyenne tenue en routine sur des séances de 2*20mn. Actuellement sur home trainer, c'est l'une des séances qui revient le plus souvent et il est donc relativement aisé de prédire sa FTP du moment en fonction de ses sensations et de ses progrès (avant le test, j'estimais un progrès d'au moins 5 watts, et ce fut 8 watts, comme on peut le voir la marge d'erreur est donc somme toute assez réduite). Néanmoins, je continue à effectuer ses tests pour à mes yeux plusieurs raisons: c'est un test maximal et il permet de donner un profil de puissance le plus fidèle possible. En outre, il permet de s'habituer à cet effort, proche d'un CLM sur 20 minutes: départ légèrement en dedans, accélération progressive et si c'est possible finir à fond ou tout au moins ne pas fléchir. Et puis si l'approche d'un test peut être sereine ou stressante selon que l'on ait ou pas progressé, un test réussi est, quoi qu'il en soit, extrêmement motivant.