samedi, juin 16, 2007

3ème course de la saison

4000 mètres de dénivelée sur cette Morzine/Vallée d'Aulps. Mal placé au départ, je suis obligé de doubler pas mal de concurrents pour retrouver à un groupe à mon niveau. Les jambes répondent bien pendant environ 3 heures et les montées se font à une intensité supérieure à 0.9:
-Col de Joux Verte: 51mn30@271W (0.910)
-Col du Corbier: 28mn@276W (0.926)
-Col du Grand Taillet: 13mn@275W (0.923)

Je suis ensuite obligé de lever le pied car les sensations petit à petit se dégradent. Ce qui se se voit assez nettement sur la fréquence cardiaque au cours de la course. Dans les cols suivants, l'intensité d'effort passe sous les 0.9 jusqu'à l'arrêt à un ravitaillement:
-Montée de Vernaz: 15mn30@258W (0.865)
-Col de Arces: 16mn30@247W (0.829)
-Col de Terramont: 9mn30@226W (0.759)

Le col de la Ramaz est la montée dure de la journée avec 3 kilomètres entre 9 et 10% et si la prudence est de mise, miracle, la défaillance entrevue s'éloigne. Alors que depuis 1 heure, je me faisais plus ou moins doubler par des concurrents, la tendance s'inverse. Dans la partie à 4%, je mouline à 90 tr/mn après être descendu à 65tr/mn dans les parties les plus pentues du col en 34*27. Dans l'Encrenaz, les jambes sont à nouveau pleines de force et je double une dizaine de concurrents et finis en trombe avec les 2 dernières minutes de course à 333 watts, chose impossible si les jambes n'étaient pas dans un aussi bon état:
-Col de la Ramaz: 43mn@245W (0.823)
-Col de l'Encrenaz: 21mn@257W (0.862)

Que dire de cette journée et de cette (relative) perte de jambes pendant 1h-1h30 ? Il est assez difficile de conclure. Je me suis bien alimenté pourtant pendant la journée. J'ai peut être fait des relances dans les virages en descente qui m'ont couté de la force ensuite. De même, je dois commencer sérieusement à envisager le retour au triple plateau. Même si le 34*27 m'est suffisant pour passer pas mal de difficultés, ce braquet montre ses limites, en ce qui me concerne, sur de très longues distances. En outre, le fait de mouliner à la fin de la Ramaz m'a peut être permis de retrouver mes jambes encrassées par les précédentes montées en danseuse à des braquets de 65-75 tr/mn. Il faut que j'arrive à monter un pignon de 28 dents pour le BRA sinon, le même scénario risque de se reproduire dans les pentes les plus pentues de la Croix de Fer et du Galibier...
Dans le col de la Ramaz, à l'arrivée 118ème sur 324.

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