4ème course de l'année
Et 3ème course de l'année en circuit. Il fait chaud mais la distance à parcourir est plus courte que d'habitude (14 tours de 3,3 kilomètres) ce qui explique un début de course assez rapide. La bosse longue de 660 mètres est ponctuée de 2 replats mais c'est dans la première partie (~260m) que se fait principalement l'effort. Au premier passage, le peloton fournit une puissance moyenne de 7W/kg pendant 35 secondes (soit 490W pour un cycliste type de 70kg) avec une accélération à 570W dans les derniers mètres.
Sur la ligne de départ et le passage au 4ème tour
Le rythme se calme peu à peu les tours suivants mais je remarque que si j'aborde la côte au milieu du peloton, l'allure me parait décousue, nerveuse avec de nombreuses accélérations et ne me convient pas. Retour donc à ma stratégie habituelle c'est à dire de prendre la tête dans la descente pour aborder en première position la montée afin d'imprimer une allure la plus régulière possible. Mais il est difficile parfois de résister aux poussées d'adrénaline que procurent ce type de course : je me surprends à attaquer dans un faux plat descendant afin de voir si outre mes adversaires déjà connus, il n'y a pas de petits nouveaux... Il semble que non et je me relève vite.
Passage aux 6 et 9ème tours
Les tours passent et à vrai dire, personne ne tente vraiment de sortir du groupe qui s'est réduit à une demi-douzaine de coureurs. L'un de mes adversaires que j'ai déjà repéré lors d'une course précédente semble être mon principal rival. A quatre tours de la fin, il me lance "Ca craque" lors du passage de la bosse. A vrai dire, je ne me retournais pas trop jusqu'à présent... Mais je ne souhaite pas donner suite à une fugue trop précoce et nous laissons le peloton revenir.
Passage aux 10 et 11ème tours (où le peloton nous reprend)
A l'avant dernier tour, scénario identique et donc l'aventure se poursuit à deux. Afin d'essayer de surprendre mon compagnon d'échappée, je tente de maintenir l'effort sur toute la montée du dernier tour : mauvaise surprise au sommet et petit coup au moral, mon jeune adversaire est juste dans la roue. Il reste le sprint bien sûr mais ce n'est pas mon point fort... La ligne d'arrivée est en faux plat montant, avec un léger vent de face. J'ai mené la descente et à l'entame, le concurrent lance le sprint. Je bondis dans sa roue, profite une seconde ou deux de son sillage et le déborde sur la ligne pour quelques centimètres.
Le sprint final et le relevé associé du dernier tour où l'on peut y retrouver le léger temps
d'hésitation au niveau des barrières à la fin (la courbe de puissance en jaune subit une
baisse brutale)
Ainsi, on peut tout de même compter, parfois, sur ses points faibles à condition de les travailler. Les séances de cet hiver n'auront pas été inutiles de ce point de vue, elles permettent au moins d'apprendre à gérer un effort maximal de 20 secondes. Sur le relevé de puissance ci-contre (lissage sur 10s), on peut observer les 14 phases d'effort à L6. Le reste du temps la puissance évolue entre L2 et L4. Point intéressant, contrairement aux cyclosportives, il n'y a aucun effort de type L5 et c'est vraisemblablement lié à la topographie des circuits.d'hésitation au niveau des barrières à la fin (la courbe de puissance en jaune subit une
baisse brutale)
4 commentaires:
Super ! Et bravo !
J'adore la video avec les encouragements du petiot :-)
A+
ptorres
Merci :-) J'ai oublié de te dire que tu avais impressionné le pétiot au col de Vence: il t'as trouvé sympathique et gentil !
Attention aux démons de l'ubris...
pas mal la vidéo, supers les commentaires live, un instant j'ai cru au coup de la portière sur un des cyclistes, mais non...
viva papa !!
Quel talent, Fonlupt, à chacune de tes interventions, un nouveau mot d'appris !
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