Dernière course de la saison
155 kilomètres près de Bourgoin Jallieu (la RhonAlpine). Je finis 33ème (sur 74) à environ 28 minutes du 1er. Je n'avais pas d'objectif particulier, ne connaissant pas le parcours. En fait, il est important voire primordial d'avoir une idée de la durée de chacune des bosses qui se présentent lors d'une course. En effet, typiquement le peloton de tête dans lequel je me suis accroché pendant 30 minutes avant de me faire éjecter dans une descente, aborde chaque montée à bloc et bien souvent cela passe si l'on serre les dents car l'effort dure souvent quelques dizaines de secondes à chaque fois mais rarement plus de 5 minutes. Sur le graphe suivant, on peut visualiser la puissance développée et le % de la fréquence cardiaque (lissées sur des périodes de 30 secondes) :
On s'apercoit que je suis au delà de ma puissance seuil (285w) à 6 reprises sur des périodes de respectivement 4mn30 (336W), 1mn (335W), 20s (318W), 1mn (339W), 2mn15s (356W) et 5mn20 (327W) soit un total de plus de 14 mn en moins d'une 1/2 heure de course ! Je rappelle pour mémoire que ma PMA de ~340W ne peut être tenue que pendant 5mn environ. C'est dire si je suis pas loin de ce seuil à chacune des accélérations (je dépasse même ma PMA pendant plus de 2mn à la 5ème bosse): en bref, je suis sur le fil du rasoir et peux exploser à tout instant (j'ai jeté un oeil sur le capteur de puissance à plusieurs reprises afin de ne pas gaspiller mes forces) pendant cette phase critique du début de course. Si on regarde la fréquence cardiaque, pas de surprise elle est à plus de 90% pendant plusieurs minutes.
On peut donc se rendre compte de l'importance de travailler dans des zones proches de la PMA afin d'une part d'essayer de tirer cette valeur vers le haut et d'autre part de réussir à tenir cette puissance (ou une valeur inférieure) le plus souvent possible lors de ces périodes de convulsion du peloton en tête de course. Normalement au fil de la course, l'intensité d'allure du peloton diminue et si l'on a bien géré son début de course (et réussi à rester en course!), tous les atouts sont en main pour finir au mieux.
On s'apercoit que je suis au delà de ma puissance seuil (285w) à 6 reprises sur des périodes de respectivement 4mn30 (336W), 1mn (335W), 20s (318W), 1mn (339W), 2mn15s (356W) et 5mn20 (327W) soit un total de plus de 14 mn en moins d'une 1/2 heure de course ! Je rappelle pour mémoire que ma PMA de ~340W ne peut être tenue que pendant 5mn environ. C'est dire si je suis pas loin de ce seuil à chacune des accélérations (je dépasse même ma PMA pendant plus de 2mn à la 5ème bosse): en bref, je suis sur le fil du rasoir et peux exploser à tout instant (j'ai jeté un oeil sur le capteur de puissance à plusieurs reprises afin de ne pas gaspiller mes forces) pendant cette phase critique du début de course. Si on regarde la fréquence cardiaque, pas de surprise elle est à plus de 90% pendant plusieurs minutes.
On peut donc se rendre compte de l'importance de travailler dans des zones proches de la PMA afin d'une part d'essayer de tirer cette valeur vers le haut et d'autre part de réussir à tenir cette puissance (ou une valeur inférieure) le plus souvent possible lors de ces périodes de convulsion du peloton en tête de course. Normalement au fil de la course, l'intensité d'allure du peloton diminue et si l'on a bien géré son début de course (et réussi à rester en course!), tous les atouts sont en main pour finir au mieux.
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