samedi, juin 21, 2008

6ème course de la saison

Sur cette Métropole Sud Isère, je n'avais pas d'autre ambition que de découvrir le tracé de 150 kms autour de la Mure, dans des paysages remarquables. Certains cols m'étaient connus (Malissol, Saint Sébastien, Accarias), d'autres pas du tout (Mens,...). Le départ est neutralisé pendant 5 kms ce qui permet au peloton de trouver ses marques. A la fin de la première montée (12mn@344W), un groupe s'échappe mais derrière un regroupement se produit lors des faux plats descendants. Au pied de Malissol, nouvelles accélérations puis ralentissement dans le passage du village. Un peu énervé par ces ruptures de rythme, je double le groupe et fais une partie de l'ascension en tête. Dans le dernier kilomètre plus pentu, je me fais dépasser par une dizaine de coureurs. La descente qui suit provoque une première scission et nous nous retrouvons une vingtaine de coureurs. A vrai dire, je subis un peu l'allure de ce groupe, souvent dans les dernières positions mais néanmoins, je ne suis pas décroché dans les descentes et peu à peu l'allure ralentit comme d'habitude entre la 1ère et la 2ème heure.

Première heure de course

Cela nous laisse le temps d'admirer le superbe panorama avec le lac du Monteynard et le Mont Aiguille, merveille du Dauphiné, en arrière plan. Mais au passage dans un village où des travaux ont lieu, mon bidon arrière se détache. Une petite minute de réflexion et je choisis de faire demi-tour pour le récupérer. Tant pis pour la course, je récupère un groupe de 5 unités qui chasse derrière et nous montons le joli col de Saint Sébastien, ombragé avec un beau revêtement sur une pente constante et de beaux lacets, le corps réagit encore bien (7mn30@298W avant le tunnel). A la séparation des parcours 100-150, c'est le début de la fin. Le parcours virevolte dans des terrains qui me sont un peu inconnus et la chaleur peu à peu entame son travail de sape. Un moment de déconcentration alors que nous demandons soudain si nous sommes sur la bonne route, et me voilà 50 mètres derrière mes compagnons sans trop grande envie de faire l'effort. Un escadron désordonné de coureurs me rattrape dans le village de Prébois (une oasis avec ses 3 fontaines sauf erreur) mais chacun roule pour soi, tirant à hue et à dia dans les montées, sans véritable coordination. Je laisse filer et m'arrête à un abreuvoir pour laisser glisser des filets d'eau fraiche sur la tête. La chaleur n'est pas mon amie. Malgré les 3 bidons d'un litre de boisson énergétique, et un petit bidon pour s'asperger d'eau, le soleil m'a épinglé sur la route... Je repars puis m'arrête aux deux derniers ravitaillements, la tête ailleurs et les jambes un peu vides et finis avec un compagnon rencontré lors de précédentes courses. Classé 33ème sur 95, mais malgré tout, un bon début de course avec de nombreuses séquences de plusieurs minutes à L5 avec en particulier un CP5 à 374W et CP12 à 345W. C'est également une confirmation que si le moindre incident est difficile à rattraper, il faut aussi savoir rester concentré de bout en bout sur une épreuve.

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