336 watts dans la grimpée du Murier
Dernière grimpée chronométrée et ultimes sensations procurées par cet effort particulier. Beaucoup de coureurs sont décidés à démarrer sur les chapeaux de roue. Devant les meilleurs secouent la tête de course par intermittence, et c'est l'éclatement en différents morceaux. Ce départ est confus, je crois être mal placé mais au bout d'une centaine de secondes de course (1mn48@413W), je m'aperçois être intercalé entre un 1er et un 2ème groupe (impossible de me rappeler le moment et le contexte où le trou s'est fait). Il est illusoire de chasser trop fort derrière le 1er groupe, je me relève pour attendre son suivant. Passage sur les quelques hectomètres, où le mercredi précédent j'ai exécuté à l'entrainement un dernier 8*3mn@120-125%FTP, avant de basculer au fort du Murier pour les quelques mètres de descente qui permettent de récupérer un peu. Nous commençons à récupérer des unités du premier groupe lors de l'avant dernier secteur pentu (cette grimpée diffère des précédentes où la puissance à maintenir était plus uniforme. Ici elle peut se décomposer en 5 bouts d'efforts, 2+2+3+5+10mns, séparés de quelques secondes de récupération). Nous arrivons dans le dernier secteur avec devant nous, 10 minutes d'effort à pente très constante. J'ai en tête, la puissance maintenable sur cette durée, et la stratégie à adopter: amortir l'accélération des premières secondes, puis accélérer progressivement au moment où l'allure ralentit. Je passe alors en tête du 2ème groupe à un peu plus d'un kilomètre de la ligne. Quelques coureurs sont alors dans mes roues. En restant assis sur la selle, j'effectue plusieurs accélérations au train (340->380-400W sur quelques secondes) mais rien à faire: le piège est en train de se refermer, impossible de lâcher mes adversaires et surtout de connaître leur état physique à ce moment là. Coup de bluff, en stoppant très sensiblement mon effort. 3 adversaires passent alors devant mais je me fais surprendre par l'accélération du meilleur d'entre eux à 170 mètres de l'arrivée. Satisfait de ma 8ème place (sur 85) avec 25mn37s, soit un gain de 53s par rapport à 2007, mais un peu déçu d'avoir mal manœuvré dans le final de cette montée.
Avec 336 watts développés sur cette durée de temps, j'ai encore un peu progressé ces dernières semaines comme le montre le graphe ci-contre mais difficile de croire qu'il est possible de retrouver les 20mn@345W du mois de mai lors d'un test CP20 à l'entrainement. D'autant plus qu'il me faut évaluer à environ 2-3% (5-10 watts) ma différence de puissance développable entre la course et l'entrainement sur des durées inférieures à une heure.
Avec 336 watts développés sur cette durée de temps, j'ai encore un peu progressé ces dernières semaines comme le montre le graphe ci-contre mais difficile de croire qu'il est possible de retrouver les 20mn@345W du mois de mai lors d'un test CP20 à l'entrainement. D'autant plus qu'il me faut évaluer à environ 2-3% (5-10 watts) ma différence de puissance développable entre la course et l'entrainement sur des durées inférieures à une heure.