Travail en force

Deuxième séance sur route avec un travail sur la force. La puissance d'un cycliste est le produit de deux composantes qu'il s'agit chacune de faire progresser: le couple exercé sur le pédalier et la cadence de pédalage. Le couple est directement lié à la force que le cycliste est capable d'appliquer sur les pédales. Cette force se travaille généralement au cours de l'hiver lors de séances à faible cadence de pédalage (40-50 tr/min, assis et sans trop tirer sur le guidon et en se concentrant sur le coup de pédale), de préférence sur des montées de pourcentage moyen sur lesquelles on peut passer le grand plateau et malgré tout ne pas trop s'essoufler. Sur le parcours valloné que j'effectue depuis plusieurs semaines, je travaille la force à plusieurs reprises sur des bosses de 30 secondes à 1 minute. Juste derrière, petit plateau et hop, il s'agit de faire tourner les jambes rapidement pour travailler en même temps la vélocité. L'histogramme suivant enregistré lors de cette sortie (couple exercé sur le pédalier) révèle que la zone de travail s'est étalée jusqu'à 50 N.m et à comparer à une sortie type en montagne en 2006 où je roule au seuil avec un couple n'excédant pas 40 N.m:

C'est le premier hiver où j'introduis ce type de séance: jusqu'à présent je travaillais la force au printemps, lors des premières montées de col, et les tendons n'appréciaient pas trop le traitement. On verra plus tard dans la saison, si ces séances de décembre-janvier, couplées à l'amélioration de la vélocité se concrétisent par une amélioration du profil de puissance.