Tracés
Au gré des multiples sorties d'entrainement avec un capteur de puissance, l'œil du cycliste s'aiguise et il traque routes et chemins sur le terrain ou sur une carte, avec en tête une estimation permanente de la durée d'effort possible sur chaque montée qu'il croise. Il a ses grimpées répertoriées, de durées voisines de 1, 2, 5, 10, 20, 30, 60 minutes et à la recherche de la perfection, il essaie de les sélectionner avec soin. Afin de souffrir lors des entrainements par intervalles le plus confortablement possible... Aussi, l'idéal est de trouver une pente constante, lisse, sans feu, ni stop, sans trop de trafic, et cerise sur le gâteau, d'une durée qui correspondrait exactement à l'une ou l'autre des valeurs précédentes. Si en plus, il est possible de retourner rapidement au point de départ de la montée par un autre chemin, pour le distraire quelque peu, alors il a trouvé une nouvelle pépite qui suffit à son bonheur, bonheur qui paraitra singulièrement abscons aux autres. Mais de cette incompréhension, cela fait bien longtemps qu'il en a cure.
Ainsi ce morceau de route était utilisé jusqu'à présent pour tester ma puissance anaérobie sur 1 minute. Au fil des ans, il est devenu trop court, me permettant uniquement d'y imprimer un effort d'environ 45 secondes. Obsolète donc pour un CP1, mais il a été possible aujourd'hui de le recycler. Au cours d'une sortie cet été, j'ai remarqué qu'il permet d'effectuer 1 minute d'effort à environ 150% FTP ce qui est parfait pour pratiquer une séance L6 de 10*1mn entrecoupée de 3 minutes de récupération. Cette montée est fait d'un bitume en très bon état avec une pente assez constante, le départ se prenant lancé ce qui évite de fournir une accélération coûteuse en énergie, et le final, un brin plus raide, qui oblige à finir en danseuse ou tout au moins en force, jusqu'à ce panneau stop, qui fait office de signal optique de fin. Au sommet de ce bout de route, le faux plat qui suit assure une récupération incomplète pendant plusieurs dizaines de secondes, permettant encore de durcir l'exercice afin de reproduire idéalement un scénario de course, lorsque l'échappée potentielle nait, non pas dans la montée, mais juste après, sur le replat, lorsque le peloton récupère. En outre, 3 chemins possibles (en vert sur la carte) permettent de revenir au point de départ et réduire la période de récupération ad libitum. Non rien à dire, tracé parfait.
27 commentaires:
Quelle plume !
Merci pour l'info du tracé.
Je suis allé le tester rapidement aujourd'hui et c'est nickel !
J'étais tellement motivé que j'ai explosé ma chaîne !
A+
ptorres
Merci pour ta remarque ptorres, dommage pour ta chaine. Au moins cela prouve que tu n'as pas fait la séance en dedans :-)
quel magnifique 1er paragraphe ! tout est dit :-)
Laure
C'est très agréable de penser que ces lignes ont parlé à d'autres cyclistes, merci Laure :-)
Pour prolonger...
http://laflammerouge.com/metrigear-le-capteur-de-puissance-revolutionnaire/
PB
tu fais combien de watt sur 1min Pierre ?
Oui Patrick, pourvu que le Vector tienne ses promesses. Je finis mes calculs pour essayer de te convaincre de 2-3 choses de ce WE ;-)
Salut David, sur 1 minute, 581 watts soit 8,5W/kg. A toi :-)
Je vais aussi tâcher de faire quelques calculs avant que tu produises les tiens, histoire de confronter.
Intuitivement, j'ai toujours l'idée qu'un mini-prolongateur type Spinacci est profitable pour toutes les courses hors les grimpées raides tout le long (ils sont interdits pour les courses en ligne). Pour ce qui est des prolongateurs "coudes ressérés", il sera bien difficile d'évaluer la perte de puissance PRODUITE, d'autant qu'elle doit fortement dépendre du bonhomme.
Pour ce qui est des capteurs de puissance, il semble qu'on se dirige rapidement vers une banalisation et un équipement standardisé sur les vélo de compétition. Notre génération en profitera peu...
j'ai retrouvé un 8.9 en juillet dans le coup de cul de quaix :-)) mais c'est très rare que je fasse 1min a bloc, je vais essayer de faire 2 3 essais demain dans le murier avant un gimenez dans chamrousse. A dimanche
Patrick: difficile en effet de quantifier la puissance perdue sans faire de tests. Cela dépend de la position, du bonhomme mais peut être aussi de la durée de l'effort.
David: si tu as fait peu d'essais, tu as des chances de fortement améliorer ton chiffre... En particulier, vaut t'il mieux rester toujours debout, ou se rasseoir au milieu, en fin d'effort? Etc...
Je crois sincèrement que le chiffrage (qui moi aussi m'amuse) a ses limites, chiffrage théorique d'abord mais chiffrage pratique aussi. Mais puisque c'est ton truc, je te livre mes résultats sur le papier.
D'abord, je postule que la puissance produite ne dépend pas de la position (postulat dont on sait qu'il est... faux, on perd de la puissance en abaissant le Cx, et cela est très variable d'un individu à l'autre, voir Jaja contre Boardman).
Ensuite, je prends les valeurs de Cx évaluées par Vayer et Portoleau dans leur ouvrage "pouvez-vous gagner le Tour?" (j'avais la réponse à leur question avant de le lire, je te la laisse deviner). Note que j'ai une confiance moyenne en la rigueur de cette évaluation, ayant relevé à plusieurs reprises des manques de sérieux dans leurs productions sur les courses pro récentes comme la montée de Verbier du Tour 2009.
Enfin, je prends l'équation suivante qui contient quelques "corrections" personnelles, équation qu'on doit à... Isaac Newton: P=[1/2*Mva*Scx*(m/73)^(2/3)*V^3 + (m+m')*g*(p+k+k')*V][1+k"], expliquée en fin de commentaires.
Ainsi donc, le Scx de base serait égal à 0.4, abaissé de 0.025 avec un prolongateur (d'une masse de 400 g, m'as-tu dit) et de 0.006 par un casque aéro (qu'on avait évoqué).
Par une évaluation sommaire (à totaux mesurés, 355 m en 7.1 km), je décompose la montée de Coublevie en 2.1 km à 3%, 4 km à 5.3% et 1 km à 8%, ta masse à 62 kg (évaluation sommaire...) et celle de ton équipement à 8.5 kg prolongateur exclu.
En faisant tourner l'équation avec une décomposition à puissance constante (dans les faits, on élève un peu la puissance avec la pente, et on a bien raison si cela reste un peu), on constate que ton temps de 17'24 serait passé à 17'40. Tu aurais donc raison... mais (hum...)... il reste à évaluer la perte de puissance produite...
Note que la puissance totale ainsi calculée est de 335.6 W, avec une marge d'erreur qui influe très peu sur l'écart de temps avec ou sans prolongateur, objet de notre échange.
L'équation s'obtient en écrivant qu'à vitesse constante et donc accélération nulle, la somme des forces motrices est exactement opposée à la somme des forces résistantes (le fameux SF=m*a du principe fondamental de la dynamique, découvert par le génial anglais), puis en écrivant que la puissance est le produit de la force par la vitesse.
L'équation...
Le terme 1/2*Mva*Scx*(m/73)^(2/3)*V^3 donne la puissance développée pour vaincre la résistance de l'air.
- Le facteur 1/2 vient de ce que seule la surface frontale intervient.
- Mva = 1,2 kg/m^3, masse volumique de l'air à cette altitude
- S: surface frontale
- Cx: coefficient de profilage
- m: masse du cycliste en kg
- Le facteur (m/73)^(2/3) est un correctif de gabarit par rapport à un gabarit de référence de 73 kg, l'exposant (2/3) ramenant l'unité de masse de la dimension 3 (la masse est proportionnelle au volume) à la dimension 2 (la surface frontale).
- La vitesse V (en m/s) est à la puissance 3 car la résistance de l'air est une force proportionnelle au carré de la vitesse et la puissance est le produit de la force par la vitesse.
Le terme (m+m')*g*(p+k+k')*V donne la puissance développée pour élever la masse et vaincre les frottements interne au vélo et du contact pneu/route (déformation et chauffage du pneu). A ce sujet, les pneus de 19 mm de diamètre n'occasionnent pas moins de perte d'énergie que ceux de 23 mm, tout juste un infime gain en terme de pénétration dans l'air.
- m': masse de l'équipement, en kg
- g = 9,81 m/s², accélération gravitationnelle
- p: pente (dénivelée/distance, les deux données dans la même unité)
- k: coefficient de frottements internes (roulements), estimé à 0,2% (donc 0,002)
- k': coefficient de frottements externes (contact pneu-route), estimé à 0,4%
- k'': coefficient de déformations matérielles (chaine, cadre, ...), estimé à 2%
Patrick, tout d'abord, sache que tu as toute mon admiration pour le temps que tu as bien voulu prendre pour faire tous ces calculs et surtout les expliquer en détail. Il va falloir que je prenne le temps de bien tout lire et les digérer. Ensuite, il faudra que je finisse les miens... Quelques éléments d'informations rapides: je pèse 68kgs et avec le vélo+équipement, cela fait 77.7kg. Le PowerTap indique 17m24s@355W ce qui indiquerait si le chiffe est juste (quelques doutes en ce moment sur mon moyeu course, donc à vérifier) que la perte de puissance a été minime pendant les 45% du temps où j'ai utilisé le prolongateur... Sur la carte, les drapeaux rouges indiquent une prise de position classique sans prolongateur (mains sur les cornes du vélo) et les verts indiquent une position avec le prolongateur. Je peux aussi te donner mon CdA avec mains sur le prolongateur (0.305) et avec prolongateur mais les mains sur les cornes (0.34), chiffres mesurés quelques jours avant.
moi je dis : ouaouuuuuuuuuuuuu, la ca devient vraiment de la science !!
Pierre, tu mesures ton Cda? Avec appareil photo sur pied, vélo sur home trainer, toi en position et mesures sur la photo?
Non, avec l'approche dont tu parles tu peux mesurer l'aire frontale A du CdA mais tu ne peux obtenir le Cd. C'est une autre méthode basée sur des tests de terrain pratiqués depuis plus d'un an et dont je parlerai un jour.
Oui, parce que ça m'intéresse, plus d'un point de vue scientifique qu'utilitaire d'ailleurs.
Si tu fais des comparaisons avec le powertap, cela doit te demander une très grande rigueur.
Salut Pierre,
Je vois que tu t'interesses aussi aux Chung tests...Es tu arrivé à une methode fiable pour les réaliser?
Je suis très curieux de connaitre tes conclusions quant à certains aspects de la position sur le velo ou eventuellement sur les frottements des pneus?
Cette méthode a le don depuis 18 mois de me faire passer par des états d'excitation extraordinaires suivis de grands moments d'abattement :-) C'est peu dire qu'elle est très sensible à pleins de paramètres et demande un soin tout particulier dans la prise de mesures. En outre, le fait qu'elle demande des conditions de vent très particulières, nul ou presque et tu comprendras que j'itère peu à peu sur les différentes variantes de la méthode, sans avoir encore trouvé/compris/assimilé dans les forums une vraie estimation de l'erreur commise sur une mesure d'un couple Cda-Crr. Ainsi, sur le CdA de 0.340 donné je ne sais pas si c'est à +/-0.005 ou +/-0.02 et cela me désole. Et je rêve d'un vélodrome couvert à 5 minutes de chez moi :-)
Pourquoi partir du postulat que la position sur prolongateur ferait perdre de la puissance (si nous la comparons à la position les mains au creux du cintre à laquelle nous sommes astreint dans la montée de St Julien de Ratz) ? Nous parlons bien du simple ajout d'un prolongateur ou l'on régle l'écartement des coudes et sur un velo classique et non pas de la position contraignante sur un véritable vélo de contre la montre.
Une fois j'ai lu la phrase suivante (malheureusement je ne me rapelle pas de l'auteur) :
Le scientifique use du savoir pour faire. L'inovateur lui utilise le faire pour savoir.
Par sa démarche, Pierre à démontré qu'il était un inovateur (bien que Nicolas OUGIER et moi même nous l'avions fait en 2004 ou 2003 sur cette même montée). Cette technique n'est peut être pas la plus éfficace pour tous les courreurs cela dépend du coup de pédale (le style de pierre qui tourne bien les jambes et qui est rivé sur sa selle s'y préte parfaitement). En tous cas elle l'a été pour Pierre et pour moi. Nicolas a réalisé son meilleur chrono l'année où il avait le prolongateur. Personnellement, c'est uniquement le cintre en carbon qui m'empéche de l'utiliser.
Pour avoir participé vendredi à un colloque sur la préparation mentale organisé par l'association des entraineurs de ski alpin, je demeure persuadé que cette démarche d'inovation apporte un avantage psychologique qui n'est pas quantifiable par des équations.
Les mathématiques s'arrétent là où commence les sciences humaines.
Encore Bravo Pierre pour tes belle perfs sur ces 2 derniers week-end. La saison prochaine les podiums des plus de 40 vont être chers. Bravo aussi à toi Patrick qui a participé à toutes les courses malgré un niveau de forme bien inférieur à l'an passé où tu caracolais dans le peloton de tête.
Encore désolé pour l'orthographe.
Eric LAURENT.
Salut Eric :-)
Je ne pense pas avoir innové puisque tu révèles que cela a déjà été utilisé dans le passé avec succès semble t'il. Simplement exploité le fait que la science indique qu'il y'a un pourcentage de pente seuil pour lequel en dessous, le prolongateur fait gagner du temps à puissance constante malgré le surpoids. Reste à déterminer ce pourcentage seuil.
Mes premiers calculs indiquent que le surpoids a couté 3s et l'amélioration du CdA sur les parties les plus roulantes a permis de gagner 10s soit un gain net de 7s... Ce n'est pas énorme.
Là où je te rejoins à 100% c'est sur l'effet psychologique induit, car 17mn24s@355W est vraiment, et de loin, mon meilleur chiffre sur une telle durée (20mn@345W est le seul chiffre comparable, obtenu lors d'un test à l'entrainement). Pessimiste les jours précédents, le déclic positif est survenu le jour même lorsque le vent samedi est apparu défavorable, favorisant encore un peu le prolongateur. C'est vraiment un plus de croire à un avantage quelconque par rapport aux autres, la confiance s'en trouve grandie et favorise la performance, car elle permet d'aller plus loin dans l'effort.
Merci Eric pour tes encouragements, il y'avait un peu de nostalgie à savoir que c'était la dernière hier et que je ne vous croiserai plus avant l'an prochain.
Bonne chance pour ton prochain blog, c'est une activité qui procure beaucoup de satisfactions et je ne peux que t'encourager à te lancer !
Eric, je n'ai pas postulé que la position sur prolongateur ferait perdre de la puissance, mais justement le contraire. Cependant, j'ai lu à plusieurs reprises de la part d'entraineurs professionnels qu'une position repliée en faisait perdre; par exemple de Gianni... Savio dans un article sur Basso paru l'an passé dans Vélomagazine, et aussi dans un reportage passé sur Arte sur l'équipe Gerolsteiner où on recherchait la position optimale entre perte de puissance et gain de Scx. Et Jaja a déjà expliqué qu'il ne se baissait pas plus parce qu'il en perdait trop (champion du monde clm svp).
Comme explications, on peut penser à une moins bonne circulation sanguine et/ou à une compression de la poitrine. Mais même sans trouver d'explications, les faits mesurés semblent être là.
Il est possible que Pierre ait gagné quelques secondes grâce au prolongateur, cela reste pour moi incertain. Il a réussi une superbe perf... tout comme au Collet d'Allevard et au Murier...
Personnellement, je réaffirme que je crois en un mini-prolongateur type Spinacci, moins en un prolongateur. Question d'... intuition, science... humaine... ou mathématique? A moins que les deux ne s'excluent pas...
Je ne sais si je dois lire ça, Eric, mais m'"accuser" d'excès mathématiques (encore et toujours diabolisées, j'-ai-l'habitude-c'est-mon-métier) dans mon approche du vélo serait en ce point mal me connaitre. Je lorgne tout de même du côté des nouveautés arrivant dans le domaine de la mesure de la puissance.
Pour revenir au sujet de ton article.
Le parcours que tu as choisi est urbain. N'es-tu pas gêné par la circulation, n'appréhendes-tu pas les embranchements? De plus, il comporte un virage en épingle et deux autres à angle droit, est-ce que le temps de parcours n'est pas fonction de la qualité technique avec laquelle tu les négocies?
Je te connais suffisamment pour savoir que tu n'as pas choisi ce parcours à la légère, mais de l'extérieur et de mémoire (20 ans!), n'y-a-t-il pas à La Taillat (de l'autre côté de l'autoroute) une boucle plus adaptée? Peut-être que le revêtement n'y est pas très bon, notamment pour les tournants?
Ce parcours a été choisi pour réaliser un certain nombre de fois une grimpée de durée d'environ 1 minute (en rouge sur la carte). Le reste du tracé en vert n'est utilisé que pour récupérer, en roulant tranquille, sans trop pédaler (sauf éventuellement sur le replat qui suit la grimpée), donc les virages et la circulation urbaine ne gênent pas. Ce n'est donc pas un tracé pour faire plusieurs tours à fond. Chose qui pourrait être envisagé en revanche sur la boucle de la Taillat, tu as raison Patrick, où là c'est presque tout plat. Mais là ce serait un autre type d'exercice sur un autre type de tracé :-)
Me voilà pris en flagrant délit de mauvaise lecture...
Salut Bugno,
Premièrement, félicitations pour ton blog que je suis assidument depuis plusieurs mois.
Je viens de m'acheter un powertap SL pour VTT et j'aimerai que tu me donnes, fort de ton expérience, ton avis sur la planification de séance 2 fois 20 min pour une saison de vélo qui débute autour de juin (j'habite au Québec) mais je suis savoyard d'origine. Dois-je débuter ces séances en janvier et ici, il est difficile de sortir le vélo avant mai.
Merci
Bonjour Anonyme et premièrement merci :-)
Le 2*20mn sert à maintenir et développer l'aptitude aérobie dès qu'il est effectué à une intensité suffisante. Soit on choisit une intensité un peu élevée (95-100% FTP) et à mon sens, il y'a un risque de lassitude/fatigue à l'effectuer plusieurs fois par semaines, pendant plusieurs mois. Soit un vise 85-95% FTP et là, on bénéficie quand même du développement aérobie et on peut enchainer ces séances plus facilement, et oui tu peux pratiquer ces séances dès ta reprise début janvier. Peu à peu, ta FTP va augmenter et tu réviseras à la hausse tes intensités (en absolu). Ensuite, lors de ces 2*20mn, tu pourras augmenter ton intensité relative en travaillant plus dans la zone 95-100% FTP lorsque tes objectifs vont se rapprocher.
Bon chance !
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