2ème course de la saison
Béotien que je suis sur ce type d'épreuve (courses en circuit), découvert l'an dernier seulement, nombre de subtilités m'échappent encore. Par exemple sur les répartitions des coureurs sur chaque course en fonction de leur catégorie et de leur fédération. Ainsi à mon arrivée sur place, on m'inscrit sur la course des catégories 1, celle des catégories 2, elle, étant déjà partie depuis une heure.... Le circuit est aussi simple qu'un quasi-rectangle bornant des parcelles de champ, il est balayé par le vent, ce qui nous évite l'averse possible annoncée.
Après course, les chiffres sont éloquents sur l'intensité mise dans cette course: 313W comme puissance normalisée sur 1 heure (IF=1.02). En théorie, la puissance normalisée sur une heure est l'un des 7 moyens d'évaluer sa puissance FTP. Mon capteur de puissance était bien calibré, mais dans la semaine un test sur 20 minutes m'a donné une FTP de 307W. Je préfère rester sur cette dernière valeur pour le moment. La puissance normalisée sur la durée de l'épreuve fut de 302W pour 1h52mn. A ce sujet, il est bon de rappeler ici un autre travers de l'entrainement par la puissance, signalé par Joe Friel. Il ne s'agit pas en course de produire sa meilleure puissance (moyenne ou normalisée) afin de montrer à son éventuel entraineur que l'on a fait le maximum. Il s'agit juste de réaliser la vitesse moyenne la plus élevée et si possible plus élevée que celle de ses adversaires... Ceci dit, Il est vrai que ma façon de courir va souvent plus dans le premier sens que dans le deuxième et ce par un manque d'expérience tactique. Il faut que j'apprenne à me réfréner même si le fait de courir devant, j'en suis persuadé, permet de mieux gérer mon potentiel, en ne subissant pas les cassures et autres accélérations lors des sorties de virages (dans lesquels je passe encore quelques kilomètres/heure moins vite que les autres), mais également en restant sous pression en permanence, concentré sur l'effort. Peu m'importe si cela ne paie pas, c'est même plus gratifiant de penser que l'on pèse ainsi, même partiellement, sur la course. Des progrès sont également à faire sur la capacité d'accélération, mes adversaires semblant particulièrement explosifs lors de leurs démarrages. En conclusion, je me suis bien amusé lors de cette journée et c'est difficile de trouver le sommeil le soir, allongé, les yeux au plafond, à refaire dans sa tête la course encore et encore...
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